On en entend parler, on pense que ça n’est pas pour nous et puis un matin subitement, elle nous rattrape. De quoi s’agit-il, vous demandez vous? Eh bien, cela s’appelle la crise de la quarantaine.

Qui que nous soyons, quelle qu’ait été notre vie jusque-là ; entre 40 et  55 ans, rares sont ceux d’entre nous qui peuvent dire sincèrement qu’ils sont totalement épargnés par cette crise de la quarantaine.

La crise de la quarantaine : pour qui, pourquoi?

Certes, selon nos conditions de vie, elle peut prendre des aspects différents. Mais qui peut affirmer sans ciller que le départ des enfants de la maison n’a eu aucune conséquence sur son couple. Ou à contrario, qui après une vie amoureuse sans lien ni attache, n’a pas ressenti l’envie de construire une relation stable ou d’avoir des enfants ? Qui ne s’est pas posé la question de son avenir professionnel, pour de multiples raisons ? Qui, suite à un problème de santé important, n’a pas ressenti le besoin de changer de cap? Qui n’a pas eu l’idée, même fugace, de tout envoyer valser et de tout recommencer à zéro ?

La crise de la quarantaine : comment elle survient?

Parce qu’à cet âge-là, nous devenons petit à petit les parents de nos parents et de moins en moins les parents de nos enfants. Nous avons parfois fait le tour de notre métier. Nous réalisons aussi que, dans le meilleur des cas, nous avons parcouru environ la moitié du chemin de notre vie. Il arrive aussi que nous ressentions une lassitude, une démotivation. Et c’est alors que les doutes, les incertitudes et mille questions nous assaillent de toutes parts. La crise de la quarantaine est là.

La bonne nouvelle, c’est que ce tourbillon n’est pas inéluctable. Il existe des stratégies, des solutions pour négocier au mieux ce virage de la vie.

La crise de la quarantaine : comment l’aborder au mieux?

Dans un premier temps, pour vivre au mieux la crise de la quarantaine, il est important de faire connaissance avec la personne que nous sommes devenus. Pour ce faire, un bilan de nos croyances,  valeurs, limites et besoins s’impose. Bien souvent, nous avons fonctionné jusqu’alors avec un système hérité de l’éducation reçue de nos parents. Cependant le temps, la vie et ses aléas sont passés par là. Notre écosystème intérieur en a été modifié, mais avons-nous su adapter nos comportements ?

Ensuite, on peut se fixer de nouvelles priorités. En effet,  est-il toujours vital à 45 ans, de perdre sa vie à la gagner ? Dans quel but continuer de sacrifier sa famille, son couple ou sa santé pour une carrière qui a atteint son apogée ou un job qui ne nous motive plus ? Au moins, que cette crise de la quarantaine nous serve de tremplin.

Enfin, il est  temps de prendre notre vie en mains et de ne plus nous laisser mener par le bout du nez. Une fois que l’on connaît la personne que nous sommes devenus, une fois que nous avons déterminé nos nouvelles priorités, place à l’action. Certes, ça ne sera pas forcément simple, mais est-il plus confortable de poursuivre une vie qui ne nous correspond plus ?  Ainsi,  à la sortie de la crise de la quarantaine,  il n’y aura ni regret ni amertume, mais c’est  le bonheur qui sera au rendez-vous. Oui, le bonheur, cet alignement entre ce que nous sommes intérieurement et ce que nous vivrons, enfin.  

En conclusion

Alors non, la crise de la quarantaine n’est pas fatalement un passage compliqué et périlleux, qu’une succession d’épreuves ou de mauvais moments. Au contraire, elle peut être l’occasion d’un nouveau départ, le début de votre seconde vie…

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