Le temps est venu pour moi, de remercier toutes les personnes qui ont fait en sorte que je me retrouve aujourd’hui derrière cet écran, certification de coach professionnelle en poche.
En premier lieu, je remercie sincèrement mes supérieurs hiérarchiques successifs qui m’ont mis des bâtons dans les roues, qui année après année, mois après mois et semaine après semaine, m’ont rendu la vie au collège de plus en plus insupportable. Grâce à eux, et tout spécialement à ma dernière directrice, j’ai trouvé l’élan pour me sortir de cette pseudo-sécurité que je considérais encore comme ma zone de confort, et qui était devenue un purgatoire. Dans sa grande bienveillance, elle a eu le courage de m’appuyer sur la tête dans les moments où j’étais au 36ème dessous. Elle m’a permis de toucher le fond de la piscine et de remonter doucement mais sûrement à la surface. Merci à elle !
Je tiens aussi à remercier ces hommes qui ont traversé ma vie et m’ont fait souffrir. Le premier n’a attendu que trois mois après la naissance de notre fille pour commencer une double vie. Son départ de la maison, 10 mois plus tard, a été salvateur pour ma santé psychologique et celle de notre enfant. Depuis, les années ont passé, nous permettant à elle et moi, de concrétiser bien des rêves. Ceux-ci m’ont permis de tenir le coup face aux obstacles de la vie. Et ils ne seraient que regrets aujourd’hui, si cet homme était resté avec nous. Merci à lui, de m’avoir trompée !
Le second homme n’a été qu’une étoile filante…d’autant plus brûlante. Première histoire après 14 années de célibat, elle s’est achevée de manière dévastatrice, à tel point que j’ai bien cru ne jamais m’en remettre. Mais c’était sans compter avec mes démarches improbables qui m’ont conduite à ouvrir les yeux sur la réalité de ce manipulateur. Lorsque j’ai lu de mes propres yeux qu’il ne me considérait que comme une “pauvre femme pleine de problèmes”, à nouveau j’ai donné un violent coup de talon au fond de la piscine, et me voilà de nouveau à la surface. Merci à lui de m’avoir prise pour ce que je ne suis pas.
Enfin, je remercie aussi cette femme qui, depuis plus de 48 ans, sous prétexte d’agir pour mon bien, ne fait que me renvoyer une image négative de moi-même : trop grosse, mauvais caractère, pas assez souriante, trop revêche, malgracieuse, pas assez ambitieuse, gagne petit, j’en passe et des meilleurs. Certes les choses n’ont pas toujours été dites ouvertement, mais c’est peut-être encore pire : les reproches larvés, les comparaisons dégradantes. Grâce à elle, j’ai su pendant plus de 40 ans ce que signifiait au quotidien, ne pas avoir confiance en soi. Mais surtout, grâce à elle, je connais à présent le bonheur de la prise de confiance en soi, parcours personnel, que je ne dois qu’à ma volonté et à ma résilience.
A tous, même si vous ne lirez peut-être jamais ces mots, je vous dis un grand MERCI, car aujourd’hui de la Chrysalide est en train de sortir un Papillon…