Depuis quelques temps, votre petit de trois ans pique de grosses colères pour un oui ou un non. Que vous l’empêchiez de toucher à toutes les pommes au supermarché, que vous souhaitiez qu’il range ses jouets ou qu’il aille faire la sieste, tout est prétexte à une grosse crise de colère. Il crie, se roule par terre, tape des pieds, se met à pleurer. Aussi longtemps que ces crises surviennent à la maison, même si elles sont très difficiles à accepter et à gérer, vous encaissez. Mais là où vous les percevez sous un autre angle de vision, c’est lorsque votre chérubin vous impose sa colère sous le regard ébahi ou réprobateur des autres clients du supermarché ou des usagers de la piscine.

Souvent dans de telles circonstances, vous pensez que votre petit est en train de vous montrer qu’il prend conscience de sa propre personne et qu’il veut s’affirmer. Or, il n’en est rien. Ce genre de crises de colère sont en fait des manifestations d’un surplus de stress qui profite d’une contrariété ou d’une frustration pour exploser. 

Face à ces colères, demandez-vous ce qui vient de changer dans la vie de votre enfant, pouvant le placer dans une situation de stress. Et c’est alors que vous réaliserez que vous venez de déménager, de donner naissance à un autre enfant, qu’il vient lui-même de rentrer à l’école, que vous venez de reprendre le travail…

Un fois que vous aurez mis le doigt sur la source de stress, à défaut de pouvoir la supprimer ou la modifier, vous pourrez en parler avec lui pour dédramatiser les choses. Vous pourrez aussi lui donner quelques méthodes pour qu’il apprenne à gérer sa colère. (Celles-ci feront l’objet de prochains posts. )

En attendant, relativisez les choses et dites vous bien que ceux qui vous jugeront le plus durement, ont certainement déjà été dans votre situation et qu’ils n’ont pas su la gérer mieux que vous.

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